Mélodies perdues, dans le silence des sous-bois au Col des Finiels, Lozère.

Je marchais déjà depuis un bon moment, exposé aux vents et à la fraicheur d’un mois de mai plutôt maussade de cette année 2025.
Après avoir quitté la nudité caractéristique de certains versants aux abords du Mont-Lozère, j’étais attiré par le chant mélancolique (?) de la grive draine et m’engouffrais dans une sombre allée de pins. Innombrables, ne laissant plus la possibilité de poser mon regard sur l’horizon, je me sentais absorbé presque par la forêt de résineux. Seul au beau milieu de tous ces arbres sombres alignés et droits comme des soldats au garde à vous. Atmosphère particulière, presque étouffante. Le chant des oiseaux donnait un peu de légèreté à cette ambiance.
J’y ai posé mes micros et mon enregistreur avant que la pluie fine ne s’invite.
Dans ces contrées, les mésanges noires y sont courantes, la grive draine est infatigable mais demeure invisible. Le merle noir et le rouge-gorge prennent leur part. Parenthèse assurée.

Pour une meilleur appréciation, je vous invite à utiliser un casque.

Copyright © Didier et Marie Ruppé-Rolland.

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Coups de tonnerre près du Mont-Lozère.